12 juillet 2021

Les Demoiselles du téléphone

 

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Las Chicas del cable (Les Demoiselles du téléphone)

série produite par Ramón Campos et Gema R. Neira (2017-2021)

Alba Romero Mendez, recherchée pour meurtre, décide de se faire engager comme téléphoniste dans la compagnie de téléphone de Madrid sous le nom de Lidia Aguilar Dàvila.

C’est là qu’elle fait la connaissance d’Angeles Vidal, Marga Suárez et Carlota Rodriguez de Senillosa.

Nous sommes en 1926 et ce sont les débuts du téléphone en Espagne. Mais dix ans plus tard, éclate la guerre civile.

Globalement, on peut estimer que lorsque tous les personnages d’une série ne font que des imbécillités, c’est que les scénaristes sont des imbéciles.

Les dialogues sont stupides et le scénario a la finesse d’un câble (comme celui du titre original) d’amarrage. A cette faiblesse du scénario s’ajoute la mollesse de la réalisation.

Naturellement, on a droit à une voix off tout aussi naturellement lourdingue ! Le tout arrosé d’une musique d’ascenseur au kilomètre, mélangé à du pop/rock (syndrome Marie-Antoinette de Coppola ?) nullissime, également au kilomètre.

Le scénario va même jusqu’à jouer sur deux jumeaux, signe d’extrême médiocrité pour les scénaristes !

On peut croire au début qu’on va voir une série sur la naissance du féminisme en Espagne. Mais même s’il en est vaguement question, on est plutôt dans Les Feux de l’amour avec hommes brutaux ou puissants, voire les deux, et femmes dévouées ou intrigantes, voire les deux. J’ai tenu 7 épisodes, puis j’ai abandonné.

Néanmoins, comme il semblait que les dernières saisons se situent pendant et juste après la guerre civile, j’ai tout de même repris la série : effectivement, il y a l’oppression que subissent les femmes et la répression de l’homosexualité (féminine, ici).

Naturellement, les communistes et les anarchistes sont un peu limite, ce qui place la série dans un politiquement correct de façade, même si les vrais salauds restent « quand même » les fascistes de Franco.

Ça devient donc un tout petit peu moins inintéressant à partir de la 4ème saison, mais on est toujours dans un soap à l’espagnole, une sorte de « télénovelas » (à peine) améliorée.

 

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