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La Casa de papel (2017-2021) série produite par Alex Pina
Ils sont neuf et huit d’entre eux ont pour pseudonymes des noms de ville : Tokyo, Rio, Nairobi, Berlin, Denver, Moscou, Helsinki et Oslo. Le neuvième, c’est le cerveau, « Le Professeur ».
Et il veut s’attaquer à la « Fabrique nationale de la monnaie et du timbre » de Madrid. Les huit seront donc enfermés avec les employés « otages ».
Le professeur, lui, reste à l’extérieur et s’informe sur les mouvements de police pour en informer ses complices.
Ce qui peut faire la force d’une série (et ce qui la fait souvent, il faut bien le dire !), c’est que son côté redondant et répétitif, vous « attrape » et vous « parasite » le cerveau, même lorsqu’elle est médiocre.
N’oublions jamais que l’ancêtre de la série s’appelait « feuilleton » qui paraissait en « épisodes » qui, irrémédiablement, se terminait par un « cliffhanger » comme on dit en bon français, ce qui vous « obligeait » à regarder (ou à lire, car à l’origine, les feuilletons étaient des romans-feuilletons qui paraissaient dans la presse) l’épisode suivant.
Indéniablement, La Casa de papel a bénéficié du procédé et le « suspense » généré peut ainsi passer pour une grande qualité.
Je n’ai pas eu ce problème car au bout de dix épisodes, je n’accrochais toujours pas !
Aussi, j’ai beaucoup de mal à comprendre l’engouement très « mode » pour cette série que je qualifierai de « Bien, sans plus ! ».
D’un point de vue purement technique, la réalisation est très bien, mais le mixage laisse franchement à désirer.
Le mélange film de braquage et drame psychologique ne marche absolument pas et la multiplication des flashes-back ralentit tout et « artificialise » le scénario.
Ça aurait pu faire une excellente mini-série, mais certainement pas une série aussi longue[1].
Ce qui emporte, quand même, l’adhésion, c’est le casting, parfait de bout en bout.
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